8 mars 2021
Journée de la Femme, journée des Femmes, journée des droits de la Femme.
Je ne sais plus quelle est la bonne terminologie, mais en réalité peu importe.
Pour moi le 8 mars est tout d’abord la date anniversaire d’O., ma cousine et marraine de mon fils. Une femme formidable. Un role model pour moi mais aussi pour les générations suivantes. Elle est brillante, belle et drôle. Elle a construit sa carrière en prenant des risques, en créant ses postes, en saisissant les opportunités qu’offrait le digital à une époque où tout était à construire. Résultat des courses, elle est tout en haut dans son job et surtout, elle s’éclate ! Je l’admire aussi à titre personnel, car elle sait s’habiller et se mettre en valeur. Elle sait ce qui lui va, ce qui ne lui va pas. Et cela c’est important, quelle que soit sa taille (je pense à cela, car je suis obnubilée par le fait de révéler aux femmes qu’on peut être bien dans ses fringues quel que soit son poids. Il suffit pour cela de se connaître…et de quelques pièces bien dessinées et bien coupées, petite pub au passage pour Atelier 312 Paris, la marque que j’ai créée avec M, pour que les femmes en 42 et plus aient aussi accès à une mode minimaliste, au chic effortless, bien coupée.
Parlons justement de M, mon amie et associée, si entière dans son métier, une main de fer dans un gant de velours, si cultivée, si touche à tout. Si drôle aussi ! Qui tempère mon enthousiasme quand je fonds pour un tissu sublime mais hors de prix, mais qui dans le même temps déniche des tissus abordables et tout aussi qualitatifs, pour sublimer les femmes. Elle est à l’origine des coupes qui se font oublier pour nous permettre d’être nous, et même une meilleure version de nous.
Je pense à I. ma sœur de cœur, qui me déculpabilise de vouloir travailler à fond tout en ayant créé un petit être. Et qui me cravache sans complaisance quand parfois je me laisse aller à quelques plaintes.
Je pense à D., bienveillante, qui trouve que c’est très bien de privilégier sa vie perso, mais qui se donne à fond dans son job. Elle a un humour totalement décalé.
Je pense à A. caustique et brillante. A H. drôlissime, bobo, au style pointu.
A L. femme de commerce avec laquelle je n’aimerais pas négocier, une Tatcher de la négo, mais dotée d’une empathie extrême. A C. Tatcher de la négo bis, compagne de stage ubuesque. Elle répond toujours présente !
A A. qui sauve des vies et m’a accompagnée dans une entreprise personnelle perilleuse. A ma mère qui m’accompagne depuis 45 ans et 9 mois, que je sois en haut ou en bas. A ma grand-mère, redoutable, prisonnière de son temps.
A A. hautement éthique dans son métier, qui assume de vouloir privilégier ses enfants et fait tout à la maison, tout en se dédiant à son métier avec passion.
A M., brillante, mariée à un homme brillant sans sens pratique ; elle aussi est drôle aux éclats quand elle raconte qu’elle doit faire réparer la chaudière tout en conseillant des boîtes sur leur future stratégie.
A C. qui a monté sa boîte et pense avoir dégringolé avant de remonter quand en réalité elle montrait la voie.
A S. et M. qui inventent leur job tous les jours et mettent régulièrement un coup de pied dans ma fourmillière.
A M., M., A., C., G., L., …J’ai la chance que la liste soit longue, et je pourrais y passer la soirée.
A vous toutes, mes amies, ma famille, mes collègues, chefs, stagiaires, devenues amies, à ces femmes de mon réseau que j’ai hâte de mieux connaître.
Vous les femmes comme dirait Julio Iglesias.
A toutes ces femmes que j’ai la chance de connaître et de côtoyer. Avec des postes à responsabilité ou pas. Avec des postes à portée sociale ou pas. Avec des enfants ou pas. Peu importe !
Je réalise que ce qui caractérise ces femmes, c’est à la fois une intelligence intellectuelle, une intelligence émotionnelle, un sens de l’humour extrême, de l’autodérision souvent, la résilience toujours. Et le sens de la « sisterhood ».
A vous, les femmes de ma vie !
Hauts les cœurs
S.